{ Et eux appelent ça être libre ... [ L ]

Invité

Liibre, venez donc ^^

Akah était couché dans sa cage, les restes de son collier entassés dans un coin. Il ruminait des plans de vegeance tous plus sanglants les uns que les autres, où il faisait payer à ces misérables deux-pattes de lui avoir enlever sa liberté. C'est alors qu'il entendit des pas résonner dans le silence. Certains chiens idiots se mirent à aboyer comme des débiles, croyant que c'était des clients, mais ces imbéciles se trompaient : ce n'était que des employés, Akah le savait. La clochette n'avait pas retentie et l'odeur de ces humains flottait souvent dans l'air. Il y avait un homme à la grosse voix forte, et une femme à la voix douce et chantante. Les deux humains s'arrêtèrent devant la cage d'Akah, et celui-ci fut aussitôt sur ses pattes. Il plaqua ses oreilles contre son crâne et retroussa les babines, dévoilant une rangée de crocs impressionnants. L'homme barbu dit quelque chose avec une intonnation sarcastique, du genre ' bon, tu vois c't'imbécile? '. La femme lui répondit d'un ton agacé et lui ferma le clapet. Puis elle se tourna vers Akah et parla avec douceur et tendresse au grand molosse. Ah, alors elle croyait l'avoir avec des airs de gentille fi-fille? Eh bah non, dommage pour elle, il connaissait trop bien les humains et il y avait longtemps qu'il ne faisait plus confiance à cette petite voix douce. Il grogna férocement et se pressa encore plus contre le mur. Mais la dame n'en démordait pas, elle continuait son manège et elle eut même le culot de lui tendre une friandise à travers les barreaux. Elle croyait qu'il se laisserait adoucir par un minable morceau de pâtée? C'est qu'elle était bien idiote. Pour lui faire peur, il se lança en avant et fit mine de mordre sa main. Ses mâchoires claquèrent dans le vide et la femme enleva précipitamment sa main, effrayée. Elle discuta plus fermement avec l'autre homme et, quelques minutes plus tard, il se retrouva dans un grand terrain clôturé. Ah, génial... Il y avait des tas de chiens partout autour, et l'endroit était tellement minuscule... Le chien poussa un grognement de mécontentement et marcha tête haute et d'un pas assuré vers la clôture. Les autres chiens s'écartaient à son passage. Les plus courageux le défiaient du regard, mais il répondait par un aboiement sec et coupant qui avait tôt fait de les effrayer. Enfin, il atteignit la structure grillagée. Il se coucha contre la barrière et plaça la tête entre ses pattes, observant les chien aux alentours avec une tête à faire peur. Il était de très mauvais poil. Il avait envie d'un petit combat pour lui remonter le moral.

» Je veut etre libre!
» L'air libre |Libre|
» Bon!(libre)
» Enfin un peu d'air ![libre]