Une nouvelle chance... Peut être... (Libre)

Allongez-la sur un sol peu confortable mais pas pour autant dérangeant, je repensais à ma vie jusque-là... Je venais à peine d'avoir deux mois. J'avais eu deux sœurs et 4 frères. Nous vivions dans un endroit beau et tranquille. Il y avait quelques moutons, une chèvre, un petit poney plutôt peureux envers les humains. Comme chiens de garde, il y avait mon père, un dalmatien qui n'était plus tout jeune, et un autre chien bâtard que j'adorais beaucoup. Sinon, les autres chiens étaient à peu près tous des chiens réservés pour la chasse. Jusqu'à présent, seuls mes quarte frères venaient de partir. Par une belle matinée ensoleillée, une jeune femme vint à la maison. Ma mère aboya après elle, ainsi que mon père et l'autre chien. Mes deux sœurs firent de même, et je les suivis. L'humaine me regarda, un sourire du bout des lèvres. Elle me caressa doucement, puis notre maitresse arriva la saluer. Elles parlèrent quelques temps puis, la demoiselle me prit dans ses bras, salua notre maitresse et s'éloigna de ma maison. Je compris bien vite qu'elle venait de m'adopter. Malgré que je sois un peu triste à l'idée de quitter ma famille, j'était tout de même ravi de faire une nouvelle vie. Quand nous arrivâmes chez elle, j'entrepris l'inspection de son habitat. Certes, cela n'était pas aussi grand que la maison, mais c'était mignon et ça me plaisait beaucoup. Je grandis, joyeux comme personne. Ma nouvelle maîtresse était vraiment très attachante et vraiment très gentille envers moi. Elle m'avait appris à rattraper le Frisbee. On participait à des concours, bien que je n'étais pas forcément toujours bien classé. Cela lui était égal, tout ce qu'elle voulait, c'était de me faire plaisir. Mais un jour... Nous étions dans la voiture, quand soudain, ma maîtresse poussa un petit cri strident. Quelques instants plus tard, la voiture se retrouvait dans le décor. J'eus de la chance car je fus projeté hors de la voiture. Quand je revins voir si elle n'avait rien de casser, je me suis mis à paniquer. Elle ne bougeait plus ! J' hurlais donc à la mort, attendant que quelqu'un vienne la sauver. Impuissant. Je n'ai pas dû attendre longtemps avant qu'un énorme camion arrive. En revanche, je ne compris pas bien la suite. Il me faisait comprendre de dégager, bien que c'était ma maîtresse !! Quel toupet ! C'est alors que quelqu'un me prit par le collier et m'emmena dans une voiture. J'arrivais à un endroit que je ne connaissais guère. J'entendis par les autres chiens qu'il s'agissait d'un endroit ou on devait attendre qu'un nouveau maître vienne nous chercher. Je ne dû pas attendre bien longtemps. Un couple me vît et craqua sur moi. Ils me prirent et m'emmenèrent chez eux. Bien qu'ils me donnaient vraiment de l'affection, je ne voulais pas une autre famille mais ma maîtresse... Bien que j'avais compris qu'elle ne pouvait plus jamais venir me rechercher, un sourire désolé sur ses lèvres. Au bout d'un certain temps, ma nouvelle famille se lassa de moi et ils m'emmenèrent dans un endroit. Cette fois-ci, cela ne ressemblait en rien à ce que j'avais eu 3 mois plus tôt.. Ici, c'était sombre, très sombre, et les chiens étaient tristes. Beaucoup hurlaient d'ailleurs. Voilà pourquoi je suis là, allongé en train d'attendre silencieusement une nouvelle famille. Cette fois, je tâcherai d'être doux et gentil, ainsi que joueur et tout le tralala... Je veux tellement retrouver la confiance d'un humain et être complices tous les deux. Mais ce que je veux surtout, c'est de l'affection. Je me levai donc, péniblement, et alla boire un petit peu. Après quoi, je m'allongea de nouveau, et ferma mes yeux, pour sombrer dans un sommeil sans rêve.

[ J'ai l'intention de faire un nouveau perso, je te réponds avec! =D ]

LIANAH était là, dans son auto stylée, confortablement assise sur un impeccable siège en cuir. Ses mains étaient posées sur le volant, et ses ongles étaient d'une rouge très vif et voyant. Elle, elle avait sur ses yeux de grosses lunettes, plus stylées que efficaces, qui lui cachait presque toute la face. Elle avait ses éternels cheveux noir, applatits au fer, ses boucles d'oreille en anneau, d'ailleurs très lourde mais stylée encore une fois, sa bague en argent et ses bracelets qui faisaient Gling Gliiin en se touchant. Jamais Liling ne laissait son visage au naturel. Elle avait du gloss brillant, du far a paupières, mascara et j'en passe. Pourtant, elle était belle, très belle,avec ses souliers à talons hauts et ses milliers de sacoches colorées. Cette adolescente était une fille très superficielle, gâtée et chialeuse. Malgrés tout, elle était attentive, câlineuse, positive et gentille avec ceux qu'elle jugeait hot. C'était là, un grave défaut dans une qualité. Elle ne savait pas accepter les humains, pensant toujours à elle et à sa réputation, des adolescents qu'on trouvaient de plus en plus de nos jours. Pourtant, elle ne se détachait pas de ses éternels vêtements stylés d'une fortune incroyable. Le pire, c'est que ses parents étaient riches, elle vit dans les centres commercials et dans les boutiques parfumées d'odeurs familières. Elle était si bien, elle se sentait si bien, dans tout ce cosmétique, dans tout ce gaspillage, dans tout ce linge serré ou lousse, dépendant de la mode, dans tous ses talons aiguilles, dans tous ses lourds bijoux.... Ce sont des choses qui la décrivaient parfaitement. Elle était fière d'être jeune et belle. Quoique délinquante, parfois.

ELLE s'arrêta devant une bâtisse en briques, où il était écrit en grosse lettre délavée ''Fourrière''. Ce bâtiment puait, et empestait la saleté, de quoi aurait l'air la jeune femme si elle rentrait avec son délicat parfum Lise Watier? La porte était rouillée, le ciment si vieux et craquelé... L'asphalte égalemment. Les vitres étaient jaunies. Lianah resta plantée devant la porte, une grimace dans la face. Cependant, elle avait beau être superficielle et mal élevée, elle avait pitié de ces pauvres chiens qu'on ramasse comme un vieux torchon. Elle ferma les yeux un moments, récitant des paroles dans sa tête puis, déposa une main hésitante sur la poignée grinçante. Elle s'Arrêta, fixant son vernis à ongle tout neuf. Elle sourit, puis prit une bouffée d'air pur et rentra dans le magasin. Une étrange chaleur l'envahit aussitôt, elle se sentit sale et toute petite, et trop habillée pour cet endroit et pour ces chiens trop bruyants. Malgrés tout, elle fixait quelques chiens affaisés au fond de leur cage, on devinait facilement leur âme qui s'éteignait lentement. Lianah eu un pincement au coeur, puis, de la rage lui monta au coeur. Bouillante, elle pivota brusquement en faisant claquer ses talons sur le sol. personne à la caisse. Heureusement, parce qu'elle l'aurait engueulé. Ravalant sa rage et sa pitié, elle ferma les yeux, puis les ouvrit mais rien n'avait changé. Elle voulait tellement tous les acheter... Et son look, alors? Elle ne finirait jamais comme les grand-mères qui font vieux jeu, ou comme ses parents qui gardaient leur chandail 3 jours de suite... Cela la répugnait, mais elle était contente et consciente que ce n'était pas son corps.

BREF, Lianah avançait lentement, fixant les cages et écoutant ses talons hauts claquer, comme elle était habituée, et ses milliers de bijoux fairent un bruit métallique. Elle retira ses lunettes soleils, dévoilant des yeux humides rempli d'horreur. Elle s'arrêta devant un gros dalmation, elle le fixait, puis, ele essuya ses yeux en manquant de faire couler son maquillage. Elle remonta discrètement une gance de sa sacoche qui avait glissé de son épaule. L'endroit était trop grand, trop plein mais à la fois trop vide... On sentait la dépression, on sentait des âmes abbattues, des coeurs brisés, des gémissement qui fusaient de partout.. L'endroit manquait trop de gaieté, en plus d'être sal et puant. Aucune trace d'humains nulle part. Lianah haussa les épaules, et discrètement, passa sa main entre les barreaux de la cage (en évitant soigneusement de frotter ses mains sur le grillage rouillé), puis, caressa lentement le grand dalmatien à l'air royal. Lui, il avait l'Air de conserver ses fiertés, quoique comme tous les chiens, étaient couchés et avait la tête baissé. Elle lui caressa la tête, puis lui gratta entre les deux oreilles.

Un sommeil sans rêve en effet... Je ne rêvais de rien, à croire que je n'avait gout à rien maintenant. Perdre ma maîtresse avait été dur à encaisser, bien que je ne soit toujours pas remis... Puis, ces autres maîtres qui m'ont rejeté de leur famille... Je n'avais vraiment pas de quoi être heureux dans cette endroit qui sent le chien puant... Toute cette saletés... Quel horreur. Je me leva péniblement et regarda à travers les barreaux. Personne... Il n'y avait vraiment aucun humain dans cette endroit, pas même un employé qui serait en train de balayé. Alors, je m'allongea, poussa un soupir, et regarda devant moi sans vraiment regarder... J'avais un regard vide comme on dit. Je ferma lourdement mes paupières et replongea dans ce sommeil si mélancolique. Je repensais à ma maîtresse, à son visage rayonnant. Ce visage que j'aimais tant... La vie n'était pas toujours aussi belle, comme l'on aurait souhaiter. Je me souvenais des balades ensemble, quand je roulait dans l'eau, puis j'éclaboussais ma maîtresse qui rigolais à en mourir... Mourir... Voila un mot que je n'aimais vraiment pas. Elle était si jeune... Enfin, je vais essayé de tourner la page et de recommencé une nouvelle vie pleine de joie. Ce que je n'avais pas fait après sa mort. Après tout, peut être que je retrouverais la joie de vivre... J'espère bien que cette fois, on ne m'abandonnera pas comme une vulgaire cannette de soda qu'on jette dans les rues... Soudain, j'éternuais , c'était sans doute à cause de la poussière dans lequel j'était baigné, où alors cette odeur fort désagréable. Bref, j'espérais vraiment bientôt partir d'ici... Les chiens qui hurlaient était quelques peu dérangeant. Moi même je n'avais jamais hurlé ainsi. D'un côté, je n'aboie presque jamais... Sauf quand une personne où une voiture pénètre dans la propriété. J'aboie aussi quand on joue avec moi et que je perds. Je n'aboie jamais à m'en déchiré les cordes vocales. Ici, cela ne servait à rien de toute façon. Soudain, la porte grinça. Je ne prit même pas la peine de regarder... Cela devait sans doute être un employé. Puis, des bruits retentissaient dans l'allée. Ces bruits la, je les connaissaient bien... C'était ce que les femmes mettaient souvent à leurs pieds. J'ouvris les yeux quand je sentis que les bruits de talons c'était arrêtés devant moi. La, il y avait une jeune et belle demoiselle qui me regardait. Je ne bougeais toujours pas. Puis, elle se baissa et passa sa main entre les barreaux de la cage. Je remarquais qu'elle ne voulait pas toucher ces derniers. Je la comprenais, vu comment il étaient sales et rouillés... Je sentit sa main me caresser la tête, puis les oreilles. Cela était agréable. Cela me manquait terriblement. Alors, je me leva délicatement et plongea mon regard dans celui de la bipède. Je passa mon museau entre les barres et lécha la main de la jeune. Elle était vraiment stylé. Alors, je recula des barreaux rouillés doucement. Je me mit bien droit, la tête bien dressé. Ma queue était droite et immobile. Malgré ma tristesse et mon dégout d'être ici, je gardais toujours ma fierté. J'attendais, silencieux, la réaction de la fille.

LIANAH faisait valser sa main ornée de grosses bagues imposantes le long d'un pelage blanc parfait. Biensûr, il avait de petites tâches noires adorables. Mais son pelage était impeccable, magnifique et... quoique graisseux. Mais aucune poussière ne figurait sur le dessus, aucune crasse dans la racine. Liling en fut bien surprise. Elle retira sa main, perplexe. Aucunes idées ne lui venaient à l'esprit. Ou bien alors... Ce chien était là depuis peu de temps. Elle sourit, laissant sa main pour que le grand dalmation la lèche. Ça ne la répugnait pas, elle souriait. Puis, elle retira sa main et s'essuya grossièrement sur le veston d'un employé qui passa en la dévisageant longuement. ''Bah quoi!?'' s'était exclamée la jeune fille en prenant un air innocent. Tandis que celui-ci se retournait, elle riait discrètement en fixant la susbtance gluante après son veston... Il était déjà sal, de toute façon. L'adolescente haussa les épaules et se tourna vers le dalmatien. Cäide... Quel drôle de nom!

LIANAH n'en connaissait pas l'origine. Elle resta là un moment, perplexe, la tête penchée comme le fait un chien. Puis, elle secoua la tête et replaça soigneusement ses beaux cheveux noirs. D'un geste très précis, elle déguagea sa frange qui lui barrait la vue. Ce chien était immense, très propre mais aussi bien malheureux. Dans la vie, Liling voulait devenir vétérinaire. Elle connaissait pas mal de choses sur les chiens, elle sait que même un chien peut faire une dépression... La plupart de ces chiens étaient à la fourrière. Mais au fond des yeux du grand dalmatien, brillait une petite flamme. Shilling Lianah sourit, montrant ses dents étincelantes blanches. Elle ne savait que faire, fixant dans son petit porte-monnaie Hello Kitty la somme d,Argent qu'elle avait. Mmh, quelle idiote, elle utiliserait donc sa carte de crédits. Mais bon, pas sûre de vouloir adopter un chien. Ça demande du travail, de l,entretien... Ses parents seraient fâchés d'apprendre qu'elle utilisait sa carte de crédit. Oui, ils avaient imposés un maximum d'argent dessus, alors qu'elle avait dépassé cette limite... Elle se tordit de douleur le bras, et atteignit finalement un petit os qu'elle brandit sous le nez de Caïde.

» Je veut etre libre!
» Bon!(libre)
» L'air libre |Libre|