Khala, Chien de Combat.

Ce soir là était identique à tous les autres. Dans une grange, des gens hurlaient autour d'un cercle, assez grand, tapis de paille, dans lequel se battaient deux chiens. Un combat comme les autres, où le perdant meurt et le gagnant tue. Autour des deux canidés, un homme, grand brun, la peau brûlée par le soleil du grand nord, prend les paris, qui reviendront au propriétaire du chien vainqueur de cette tuerie. Ce combat-là ne durera pas très longtemps et pour cause... Un pauvre labrador, chétif, maigre, combat contre un gros rottweiler, noir et maléfique. D'un coup de dent, il brisa les os du pauvre chien crème, qui gémi de douleur. Néanmoins, il chercha à se défendre, donnant des coups de dents ici et là, maladroitement. Le labrador tenu 30 minutes, avant que le gros chien noir d'ébène, ne lui donne un coups de dent fatale, lui brisant le crâne. Les parieurs acclamèrent le vainqueur, qui fut récupéré par son maître. Tandis qu'au cadavre, gisant dans la paille, baignant dans le sang, il fut jeté dehors. Son propriétaire, rageur d'avoir perdu de l'argent, donna un coups de pied dans le corps sans vie, puis s'approcha du cercle, où un autre combat allait se produire.

En effet, derrière le cercle, dans le fin fond de la grange se trouvait une cage, contenant ce qui ressemblait à un molosse, blanc, dont la maigreur se dissimulait entre l'ombre des barreaux de la cage. Ce molosse blanc, est en fait un Dog Argentin. Il s'est échappé d'un élevage de chiens pour se retrouver enfermé dans une cage. Ses actuels "propriétaire", lui ont apprit la haine, le combat et l'envie de tuer. Sans aucun ménagement, plusieurs hommes prirent la cage et la balancèrent dans le cercle, que l'on peut considérer comme une petite arène. Quelqu'un ouvrit la cage, puis parti en courant. Le molosse blanc, du nom de Khala, sorti de la cage, en hurlant comme un félin enragé. On fit alors sortir un autre chien. Cette fois-ci, il s'agissait d'un doberman noir et marron, plus petit en taille, mais sûrement plus rapide que Khala. Une fois l'autre chien dans l'arène, Khala sauta sur le doberman. Ce dernier se débâti, esquivant parfois les dents ou les pattes, lourdes et puissantes. Mais Khala était la plus forte. La porte de la grange s'ouvrit d'un coup, ne perturbant point les deux chiens assoiffés de sang et de mort. Des policiers firent leur apparition, en s'annonçant. Les gens qui étaient dans la grange hurlèrent de stupeur et courrirent dans tous les sens pour pouvoir s'échapper. Pendant ce temps là, Khala attrapa le coup du doberman et le fit voler dans tous les sens. Jeté à terre, le chien noir et marron se releva péniblement, du sang coulant sur son corps. Il n'eut pas le temps de faire un pas, lorsque Khala lui sauta dessus, l'immobilisant dans la paille pleine de sang. Le molosse blanc attrapa la gorge du chien et serra de toutes ses forces, tandis que ses mâchoires mastiquaient la chaire, ensanglantée. Les policiers qui en avaient finit avec les fuyards s'approchèrent des deux chiens, pour faire lâcher Khala. Mais la combattante ne lâcha pas sa proie, voulant en finir. Plusieurs autres policiers s'approcherèrent du chien enragé par la mort. Khala fit volte face et attaqua un des policiers. Mais elle ne vit pas arriver la fléchette d'anesthésiant sur elle. Khala s'endormit, la gueule grande ouverte sur le bras du jeune policier...

Lorsque le beau molosse blanc se réveilla, elle était dans une minuscule cage, dans le coffre d'une voiture de la police, sûrement un 4x4, qui à un coffre à ciel ouvert, sur lequel on avait mit une bâche noire, puante et étouffante. La voiture s'arrêta et plusieurs personne prirent la cage, passant de grosses cordes dedans. Il posèrent sauvagement la cage dans un endroit plein de chiens, puis repartirent. Khala ne pouvait pas bouger. Elle avait plusieurs chaînes autour du coup, l'empêchant de lever la tête, et des entraves à chaque pattes. Toutes ces chaînes de fer étaient attachées aux barreaux de la cage, lacérant ainsi le corp musculeux de la femelle. En réalité, la chienne était arrivée dans une fourrière où seule la mort semblait vouloir la prendre. Car qui voudrait d'un monstre?

- Comment s'appelle - t - il ?

- Coucou toi...

Les chiens aboyaient sans arret dans le trou à rat de l'enfer où venait de tomber la belle Khala. Elle n'avait qu'une envie... les tuer, tous. A chaque fois qu'un chien s'approchait de ses barreaux elle grognait, montrant les crocs prête à attaquer. Si bien que très vite tous les chiens qui se trouvaient à proximiter de sa cage se cloitraient dans un coin de la leur, évitant de croiser le regard du Dog. Dans l'obscurité d'un engard semblable à ceux qu'elle avait fréquenté lors de ses nombreux combats, Khala se remémorait ses victoires. Les moments où les chiens fléchissaient devant elle, le moment où la mort venait embrasser leur dernier souffle, le moment où la terreur se lisaient dans leur yeux. Et puis il y avait ces applaudissements, ces rires triomphants et ses paquets de billets qui circulaient clandestinement de main en main. Khala n'avait jamais perdu un seul combat et pourtant les propriètaires qui l'exploitaient n'était jamais satisfait de ses performances. Elle devait tuer plus vite, et faire souffrir toujours plus. Battut jusqu'au sang, il arrivait qu'elle soit déjà gravement blessée avant certains combats. Mais sa rage et sa haine envers tous ceux qui l'approchaient n'étaient que grandissante et même la plus horrible des douleurs ne pouvait venir à bout de sa soif de meurtre. Mal nourrit, où plutot devrait on dire en sous nutrition totale, la chienne ne vivait que sur les nerfs. Sa maigreur laissait apparaitre ses cotes sur son thorax ainsi que sa colone vertébrale sur son dos. De multiples cicatrices et plaies parfois même inféctées jonchaient son corps musclée. Elle portait les marques de la guerre et de la violence sur elle. Mais Khala les portaient aussi en elle. Avec le temps elel était devenu un peu folle. Ses yeux ne briait que de hargne et de désir de vengeance. Ses crocs encore tacheté de sang montrait qu'elle avait tué sans relache depuis déjà bien trop longtemps. Mais bientot le monde serait débarrassé d'elle. Une immense aiguille viendrait s'enfoncer dans sa chair pour l'endormir à jamais.
Un crissement de pneu la fit redresser les oreilles. La porte de la fourrière s'ouvrit laissant pénétrer un peu d elumière dans l'endroit sombre. Un homme entra et après avoir jetté un bref regard dans la pièce où il venait d'entrer, retira ses lunettes noires pour y voir plus clair. Khala dressée fièrement dans le fond de sa cage était en position d'attaque, le regard sombre, fixe et foudroyant. Elle entendit quelques paroles qu'elle ne comprit. En réponse elle gronda avec colère, raclant sa gorge sèche. Elle n'avait pas bu depuis son arrivée, n'avait pas mangé. Elle avait été habitué à vivre de rien et la vue du plus succulent des morceaux de viande ne lui aurait meme pas émoustillé les papilles salivaires. L'homme au regard océan et à l'allure de gentleman s'approcha de sa cage murmura d'une voix douce quelques mots inutiles. Quand il en fut plus qu'à deux pas de Khala, celle ci ce jeta sur les barreux de sa cage en aboyant sauvagement. Voyant qu'il en bougeait elel continua de plus belle. Malgrès les chaiens qui lui lacéraient le corps jusqu'à la blesser, elle persévérer et se jettait avec rage contre les parois de sa prison.

*Approches encore vermine et tu trouveras la mort*

Dit elle dans un aboiement d'avertissement. Ses yeux glacials et rageurs dévisageaient l'inconnu avec colère. Elle ne voulait qu'une chose lui sauter à la gorge pour mieux lui faire ravaler ses pitoresques paroles. Mais enfermée dans sa cage elle était impuissante. Plus le temps passait, plus elle frapait forte contre la grille pour la faire céder. Les chaines continuaient de la cérer, mais elle ne renoncait toujours pas. Le gardien de cet endroit ténébreux tappa un numéro sur un vieux téléphone accroché au mur de la fourrière.

-Oui allo! Il faut que quelqun vienne d'urgence ici! Nous avons un chien enragé! Il faut l'éliminer au plus vite.

L'homme raccrocha le combiné un sourrir triomphant sur les lèvres.

-Elle ne va plus faire long feu celle là.

-Vous ne devriez pas vous approcher de se montre...

-Reculez !

-Non.

-Cette chienne est dangereuse !

-Et alors ?! Si je veux rester auprès d'elle...Je vous demanderais de me laisser encore quelques temps... Seul...Avec Khala, et non ce « monstre ».

D'un oeil toujours plus noir la chienne observait avec une méchanceté évidente chaque mouvement de l'homme aux yeux océan. A chaque fois qu'il lui semblait avoir appercu un changement de position elle se remettait à aboyer de plus belle. Continuant de se jetter contre les barreaux de la cage, elle finit par s'ouvrir le crane. Bien sur celà ne l'arreta pas. Son sang rouge vif encore chaud coula sur sa frimousse détruite par la violence. Son regard était mauvais, très mauvais. Elle aurait tué le premier qui se serait approché d'elle. Les chiens aux alentours ne bougeaient tout simplement plus. Tout le monde semblait soumis devant la furreur grandissante de Khala. Ses aboiement déchirants étaient acompagé de violent crissement de féraille à chaque fois que son corp musculeux venait se fracasser contre les barreaux de sa prison. Personne ne pouvait rien pour elle. Personne ne pourrait jamais rien. Son ame était rongée par la violence. Elle n'était plus qu'une vulgaire machine à tuer, broyant tout ce qui lui passait devant la gueule. La confiance s'était envolé le jour de son premier combat. Ce jour là elle avait eu peur mais elle avait su triompher. Ses crocs avait tué, ses griffes déchiré quand à son corps il s'était teinté du sang qui permettait d'être pour chacun de nous ici bas vivant. Depuis ce jour, elle devint un chien encore plus sauvage. Depuis ce jour tout changea. Depuis ce jour; le diable sembla s'être emparé d'elle. Qui pourrait renouer quelque chose avec elle? Elle ne croyait plus en rien, ni en personne. La vie la mort? Qu'elle différence? Finallement, la mort serait peut etre une délivrance pour elle. Voilà ce qu'avait fait l'humanité. Vous aviez l'intelligence même des hommes devant vous. Alors, comment vivre dans un monde si barbar où seul la terreur était maitre?
La porte grinca de nouveau. Des hommes armés pénétrèrent dans le engard, le regard fixe et déterminé. Il se dirigèrent sous les yeux satisfait du directeur vers l'Argentin qui n'avait cessé son manège. L'un deux s'appréta à tirer, lorsque l'homme qui toujours posté immobilement devant la femelle cria de ne pas faire ce geste décisif pour l'existence de Khala. Khala qui il y a bien longtemps fut une chienne magnifique. Khala qui il y a bien longtemps avait su se laisser approcher par un bipède. Ettonnés les trois hommes allèrent se poster plus loin attendant le verdict du visiteur qui en silence veillait la chienne d'un oeil bienveillant. Mais celle, ci n'y prettait pas attention, elle en voyait que trahison en cet homme là aussi. Elle prit du recul dans sa cage afin de s'élancer dans un ultime saut contre les bareaux pour les briser. Ses chaine sl'immobilisait avec force mais elle le fut encore plus, et dans un fracas assourdissant, brisa sa prison. La chaine de fer qui la tenait par le coup, l'étrangla. Un des trois hommes rentrés quelques minutes plus tot s'approcha en courant une barre de fer à la main et frappa la chienne jusqu'à ce que le mur ne soit plus recouvert que de son sang. Les habits de cet humains en étaient aussi imprégnés. Sous les violents coups, Khala tomba vsauvagement sur le sol. On entendit le percutement de sa tête contre la pierre qui recouvrait le sol résonner dans toute la fourrière. Un silence assourdissant prit alors possession de l'endroit avec horreur. La chienne respirait encore mais elle avait perdu son premeir combat. Son premier combat contre ceux qui avait finallement déjà gagné la bataille le jour ils avaient fait d'elle un monstre.

La femelle continuait de se cogner contre les barreaux. Même si Gavin ne réussira pas longtemps à la laisser en vie, il voulait lé découvrir un peu plus. C'est alors que, frappant avec force, son crane fut entaillé. L'homme eu pitié de cette pauvre chienne qui se tuait à vouloir sortir de cette prison. D'un côté, il la comprenait... Lui même n'aurait voulut être dans un tel endroit. Pendant qu'elle essayait de défoncer les barreaux, l'homme était plongé dans ses pensées, mais tout en restant sur ces gardes. Il pensait à comment aurait - elle put être, si elle aurait eu une vie meilleure... Aurait - elle été heureuse ?! Ceci tourna dans la tête du Gavin pendant un long moment. Puis, il se ressaisit. Pourquoi pensé cela, alors que, à la voir, tout cela n'est que peine perdu?... Pourquoi... Mais pourquoi cette homme au regard clair était la, devant cette femelle qui tournait à la folie, alors que, dans cet endroit, il y avait des chiens vraiment gentils et prêt à partir. L'explication reste et restera toujours la même... Gavin trouvait cette chienne différente... Bien sur qu'elle est, étant donnée qu'elle est extrêmement agressive ! Même certains chiens qui, d'habitudes auraient fait le beaux en se faisant passer pour un Caïde restaient tous silencieux. Khala se faisait craindre ici... Ce n'était même pas du respect, mais plutôt de la peur. Gavin est même presque sûr que, les hommes armées ont eu aussi peur d'elle, mais ne le montre pas en faisant leur gros dur... Auraient - ils un coeur ? Parfois, on se le demande... Les humains sont vraiment des gens horribles... L'homme se disait sa, bien qu'il en était un lui aussi. Sauf que, contrairement aux autres, lui ne souhaitait pas la mort de Khala. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir... C'est alors que, soudain, les barreaux cédèrent à la chienne. La dogue Argentin ne pouvait quand même pas s'approcher de Gavin, car les chaines lui en empêchaient. Un homme se précipita vers la chienne et la frappa très violement, jusqu'à ce qu'elle cède et s'écroule au sol. Son sang se rependait un peut partout, et les vêtement de l'homme en était recouvert. Le silence était la seul chose présente à ce moment précis. Khala respirait encore... Mais pour combien de temps ?! Cela, Gavin l'ignorait, quoiqu'il avait idée que bientôt, l'homme achèvera l'animal. Finalement... Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir n'est pas une phrase qu'on peut employé partout... Cette chienne ne pourrait surement plus vivre avec les humains. Peut être que, un spécialiste réussirait à la rééduquer... malheureusement, Gavin n'en était pas un. Enfet, ce qu'il pensait depuis le début n'était rien. Cette chienne ne pourrait plus vivre avec un être humain. Elle a appris des choses irréparable. Cela est bien dommage car, si elle n'aurait pas vécu tout cela, l'homme l'aurait certainement acheter. Mais la, il ne pourrait la prendre car peut être que, finalement, la mort serait une bien meilleure chose. En revanche, mourir de cette sorte est insupportable. Gavin regarda les yeux obscure de Khala. Elle allait mourir, sous ses yeux... Lui, impuissant, ne pourrait rien faire... Quel gâchis...

Allongée sur le sol sombre, Khala sentait ses forces diminuer, son sang se vider. Ce qu'il restait de ca vie se répendait par petit afflux sur la pierre grise jusqu'à former un tapis rouge. Sa respiration était faible et saccadée. Elle souffrait, le mot n'était pas suffisant. La douleur était si forte qu'elle ne la ressentait même plus. Au loin une lumière blanche aveuglante semblait l'appeler. Pour allez où? Qui sait ... Loin de cette vie de misère probablement. Dans un état semi-comateux, la chienne ne savait que faire. Suivre cette lueur de bienveillance où tentait de trouver une place meilleure dans cette vie. Et pour la première fois depuis bien trop longtemps la dogue argentin se demanda si la gentillesse, la douceur et la confiance pouvait exister en ce bas monde. Autour d'elle tout semblait figer. Personne n'oser bouger, ni parler. Les mots étaient comme coincés dans la gorge de chaque homme et nul ne savait que faire. Trop lache ses hommes. Ils préfèraient attendre en silence que la mort vienne elle même s'emparer de la jeune chienne sous le coup de ses blessures. Une fois encore, Khala était au centre de l'arène. Et elle livrait son ultime combat. Celui entre la vie et la mort. Plonger ou remonter, là était son choix. Les hommes tous spectateurs d'un si triste sort continuaient de murmurer en silence quelques paroles indéchiffrables. Paroles qui se lisaient dans leurs yeux perdus. Ils n'avaient plus que ça à faire. Attendre que Khala rende son dernier souffle dans ce trou à rat. Les yeux de la chienne perdaient de leur éclat. La fin n'était plus très loin. Seul un miracle peut être pourrait la sortir de là et encore. Est ce que Dieu voudrait seulement encore d'elle dans son univers?
Le gardien de la fourrière dont la silhouette se dessinait vaguement dans la pénombre de la pièce s'accroupit sur le sol poussiéreux. Les trois hommes s'échangèrent un regard qui voulait traduire la même pensée. Dans un hochement de tête mutuel, ils s'en allèrent d'un pas moins vif et moins déterminé qu'à leur arrivée. Leurs chaussures martelant le sol produirent des vibrations que seule Khala pouvait ressentir. Elles lui donnèrent en mal de tête atroce mais ca personne ne pouvait le voir. Lorsque les trois hommes ouvrir la loude porte qui racla le péron de la fourrière, un rayon de soleil vint illuminer le visage ensanglanté de la chienne. Dans la faible lueur d'un jour triste, le regard de Khala illuminé par la clarté de l'astre de lumière croisa celui de l'étranger aux yeux océan. Et l'espace d'une seconde, comme une étoile filante, une lueur d'espoir traversa ses yeux sombres...

- Je voudrais qu'on la soigne...

- Après ce qu'elle vient de faire ? Cette....Ce...Elle ne peut plus vivre avec nous !

- Maintenant vous allez faire en sorte qu'on la soigne ! Je paierais le soin si cela est nécessaire...

- Cela ne nous empêchera pas de la tué...

- Nous verrons cela...

Le molosse dont le corps gisait dans le sang commencait à perdre connaissance. Khala se vidait de son sang, de son énergie, de sa vie. Il lui fallait des soins immédiats et efficaces. La moindre minute pouvait être fatale. La chienne ne réagissait plus, prisonnière de son corps blessé son esprit lui devenait un peu fou. Les voix graves des hommes résonnaient en écho dans sa tête, semant un brouhaha assourdissant. Ses yeux se mirent à pleurer. Non pas de tristesse mais de nervosité. Là immobile sur le sol, la respiration de la jeune chienne se faisait de plus en plus faible, de plus en plus lente. Elle tenta de bouger mais en vainc son corps ne lui appartenait plus et le moindre mouvement était impossible. Elle aurait tant voulu pouvoir se redresser avec fierté devant ces hommes. Elle aurait tant voulu se vanger, tant voulu leur prouver qu'ils n'étaient pas invincibles et qu'ils ne vallaient pas mieux qu'un chien enragé. Mais cloitré dans le silence elle ne le pouvait. De nouveau une lumière éblouissante vint aveugler la Dog Argentin. Mais ce n'était pas cette lumière sortit d'un mirage où d'une légende ancienne non. Bien que la chienne en distinguer plus grand chose de se syeux mis-clos, eller econnu la lumière du jour. Un nouvel étranger pénétra dans la fourrière et eut un temps d'arret devant la scène à laquelle il était en train d'assister. Par chance mais ca Khala ne le savait pas, il s'agissait du vétérinaire qui régulièrement venait faire une visite aux chiens qui se trouvaient ici. Il se jetta sur la chienne et sortit de sa petite malette en cuir une longue seringue contenant un produit anésthésiant. On aurait pu croire qu'il méttait fin aux souffrances de la belle en l'euthanasiant mais non, il n'était pas de cet avis.

-Je vais te sortir de là ma belle.

Dit le vétérinaire d'une voix rassurante et douce. Il fit signe à l'homme aux yeux océans de venir l'aider à transporter la chienne jusqu'au coffre de sa voiture prioritaire pour l'emmener d'urgence en clinique. Il observa les multitudes de plaie qui creusaient la peau de la chienne et compris sans peine qu'elle revenait de loin. Nombreuses cicatrices de morsures profondes indiquaient clairement qu'elle avait mené des combats réguliers. Il enc hercha aps à comprendre le pourquoi du comment mais il reviendrait pour comprendre ce qui avait mit cette chienne dans cet état là. Pour le moment il n'avait qu'une chose en tête, lui sauver la vie.

-Qui est responsable de cette chienne? Et avons nous un carnet de santé ou quoique ce soit sur elle?

Pour mieux comprendre les blessures qui affectaient la belle, il finit par demander un bref résumé de ce qu'il s'était passé. Le vétérinaire passa ses bras sous les pattes avant de la chienne pour la redresser et attendit que L'homme aux lunettes noires vienne l'aider. Après un dernier regard sombre à l'homme qui l'avait longuement observé, Khala ferma ses lourdes paupières et s'enfonca dans un trou noir sans fond où seules les abysses de la mort semblaient vouloir l'accueillirent. Il n'y avait plus rien. Plus rien que le silence le plus complet, le plus intense, le plus assourdissant.

- Qui est responsable de cette chienne? Et avons nous un carnet de santé ou quoique ce soit sur elle?

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