Ce n'est qu'un au revoir Liberté ... [ Libre ]

x. Je ne compte plus mes jours passés a galoper en liberté. Sans chaines, sans barreaux, libre de vivre sans être prisonnier de moi même. Les lunes s'enchaînent comme les jours, je ne sait plus mon âge mais je me souviens encore de lui, ce petit garçon qui a tout laisser pour moi. Pour moi, pauvre petite chose frêle et fragile à poil ras. Je retiens encore mon prénom qu'il m'a nommer: Boogie. Je ne sais plus très bien pourquoi mais j'ai une grande joie de vivre malgré cet événement.

x. J'était seul, enfin presque. Une voix me disait de me calmer, la peur me coupait la gorge et mon estomac était noué. Une femme habillé de noir me sourit, découvrant ses dents jaunies par le tabac. J'avais peur, ses doigts crochus se refermèrent sous moi, je ne sentais plus le sol sous mes pattes. A côté de moi gisait le corps sanglant d'une chienne comme moi. La vieille prit un biberon avec un liquide blanc que j'avala goulûment. La peau sur les os, j'avais une mine dépitée, on voyait même mes côtes. Une fois repu une lourde fatigue s'empara de mon corps. Je tomba dans ses bras, pour un long sommeil.

x. Des aboiements de stupeurs me réveillèrent, j'était enchainé sur une table de métal froid. Chacune de mes pattes étaient attachées à de lourdes chaines d'acier. On m'avait museler, pour rien, j'était un gentil chiot, un petit toutou tout mignon, un bébé innocent. Je la voyait, elle, elle se préparer a me faire fondre. Une bouteille d'acide à la main elle prit une cuillère taillé grossièrement dans du diamant, cette matière de pouvant fondre elle versa une goutte du répugnant liquide sur mon arrière-train. J'hurla de douleur, ma chaire était entamée à vif. Je pleura, je pleura sans arriver a estomper ma souffrance. Un frottement métallique e imperceptible à l'ouïe humaine se fit entendre dans mes petites oreilles. Je ne bougea pas mais ce bruit métallique provenant d'une cage derrière la "sorcière", ce surnom je le lui avait donner pour son apparence famélique et ses yeux mesquins. Elle revint vers moi avec un petit morceau de métal pointu et le piqua dans le cou avec. Je m'époumona de rage mais elle continua a titiller ma chaire avec ses instruments. Un grondement sourd monta a la gorge de ma mère elle sauta sur la pauvre vieille avant de détaler dans le couloir. L'odeur de la mort régnait en maître et je savais que mon calvaire venait juste de commencer !!! Elle continua longuement a me torturer comme elle l'avait fait juste la. Je ne pouvait mordre, juste me plaindre comme j'avais l'habitude de le faire. J'avais alors 1 mois ...

x. Libération

Des aboiements, une sirène, des coups de feu. Une panique s'empara de moi alors. J'était dans ma cage, le corps à moitié brulé par l'acide et la chaire transpercée. Un homme habillé de bleu tira avec un pistolet noir sur la vieille dame. Elle était recherchée depuis trois ans pour avoir torturé des chiens et des chats. Le corps de la défunte s'écroula au sol, ses yeux devinrent vitreux, je savais a ce moment qu'elle était partie. L'homme s'approcha de ma faible carcasse et me prit délicatement. Je lui en était reconnaissant passant ma langue sur ses doigts. Il rit aux éclats en me voyant faire sa. Le policier me fit grimper dans sa voiture, ce truc vrombissant a moteur laissant une fumée nauséabonde envahir l'air. Il revint après avoir chargés tout les chiens dans le coffre. J'était avec ma maman dans une petite cage, mon calvaire n'était peut-être pas fini après tout pourquoi le serait t-il ?

x. Je ressassait mes souvenirs perdus quand je sentis des pas sur le sol. Mon corps n'était plus faible comme avant, j'était fort avec un poil luisant, cette terreur était pourtant restée. Je vis enfin un visage, des mains passèrent sous mon ventre me faisant gazouiller de joie. Je lécha les doigts de l'humain qui me câlinait. Je gronda d'un grognement joyeux et léchait le visage du Bipède qui déposait maintenant des baisers d'amour sur le sommet de mon crâne ...