Peluche surement égarer...

Voilà maintenant quelques temps que Chuck était là, dans la fourrière. La puanteur était toujours aussi inssoutenable. Ses poils étaient très emmêlés, et sales. Mais il avait toujours ses forces même abattus. Le gardien ne lui faisait plus peur du tout, malgrès la grande différence de taille. Le chiot avait à présent 5 mois, il avait grandit mais n'était pas encore tout à fait un "adolescent". Il était bien plus musclé qu'avant malgrès le peu d'espace qu'il avait. Il ne faisait pas beaucoup d'exercice, mais la plus part du temps il faisait les cent pas dans sa minuscule cage. C'était le matin, une légère brise vint réveiller le berger allemand qui sursauta. Avec difficulté, il se leva pour s'étirer et aller lapper l'eau de sa gamelle. Sa gorge était sèche, mais plus pour longtemps. Après avoir bu quelques gorgées il était enfin désaltéré. Comme à son habitude, il aboya pour demander une autre coupelle d'eau. Même si il n'allait pas en boire tout de suite, il voulait absolument avoir une gamelle remplit d'un bond liquide près de lui au cas où. Le gardien entendit le cri strident, à présent beaucoup plus grave qu'avant et se leva pour aller remplir le bol. Arriver devant les barreaux de Chuck, il ouvrit la cage quand comme tout les matins, le chiot lui grogna dessus méchamment, il était obliger de prendre l'eau rapidement au risque de se faire mordre. Le berger allemand était toujours heureux et triomphant, mais à chaque fois il se remmémorait sa capture, la morsure ingligeait à sa complice de toujours auparavant. Aux cris entendus avant de rentrer dans le sombre camion, et son arrivé dans cette cage sinistre et puante. Soudain, la tristesse l'envaït, comment Chuck pouvait-il oublier tout ces moments là. Maintenant 2 mois qu'il était ici, et c'était un véritable enfer, mais il s'éforçait à rester calme. Quand le gardien revint, bizarrement, il ne broncha pas. Le bipède s'empressa de faire une remarque.

- Toi tu n'es pas dans ton assiette, mais tu as intérêt à te remettre et vite ! Je n'ai pas envie de payer des médicaments, surtout pour toi !!!

Ces paroles pouvaient paraître un peu ironique, mais seule le berber allemand savait que c'était la stricte vérité. Mais il s'en fichait guère, ce qu'il importait à pr"sent c'était de sortir d'ici.

[je tiens a précisé que si vous ne voyez pas le même âge sur mon ancien message c'est car j'avais mal calculé, alors que maintenant j'ai tout bien fait les calculs ]


L'air, le bon air, celui qui fait penser au bonheur, celui qui est dehors, à l'extérieur des endroits sinistres et clos. En dehors des cages étouffantes, des enclos minuscules, des couloirs macabres comme si on se dirigeait tout droit dans le tunnel de la mort. La puanteur de la peur, du stress, des chiens collaient entre eux. Cet air qui donne le signale de liberté ne vivait pas dans la fourrière, il fallait qu'une personne bien gentille veuille bien nous l'offrir, en compagnie de son plus beau cadeau, son coeur. Ces personnes là étaient dures à trouver, car peut être qu'un jour, elles voudront récupérer leur cadeau, et les renverrons là où le cauchemar avait commencé, et il continuera jusqu'à ce que le rituel se reproduise. Les humains étaient tous à peu près comme ça, maisil y a toujours des exceptions. Des personnes, à qui leur coeur qui est donné, le reste à jamais. Les certains signes qui pouvaient réellement montrer si un bipède était comme celà, c'est qu'il soit patient et déterminer. Capable d'attendre la confiance de son futur compagnon avant de lui faire gouter au bonheur, pour être sur que ce bonheur, soit éternel et bien réel. La détermination, vouloir absolument celui ci et pa sun autre, car c'est lui qui nous correspond, quelques soit les préjugés, il a choisit et c'est pour la vie. Cet humain est une perle rare à ne surtout pas faire tomber, mais cette perle ne doit elle aussi, ne pas forcer sa boîte à la basculer. Une métaphore bien surprenante mais si réaliste. L'un va avec l'autre, et se surveiller fait partit de leur union, ne pas forcer la chute, pour ne pas se briser.


Chuck avait eu 7 mois depuis peu, il était à présent bien fort. C'était un adolescent, bien agité malgrès le peu d'espace. Bizarrement, il s'était habitué à cette solitude, il ne se rappelait même plus l'odeur des bonnes croquettes et des bons biscuits à croquer. Mais le berger allemand était loin d'avoir oublier la tendresse des enfants, les cordes à tirer et les chaussons à déchirer ^^. Malheuresement cet univers n'était plus le sien, il fallait qu'une fusée bien gentille vienne le ramener. Malgrès la tristesse qui l'envaïssait chaque matin en ne sentant pas le doux panier sous ses gros coussinets, il avait réussit à surmonter une certaine épreuve. D'ailleurs, la seule chose positive dans tout ça, c'est qu'il s'était fait un ami, et oui ! Le plus supprenant c'est que c'était le gardien, Chuck s'était lié d'amitié, même un jour, un autre gardien avait mal parler au gros monsieur, et il l'avait défendu. Comme quoi, les jours font connaître de certaines choses assez spéciales. Même si l'animal n'oubliait pas que c'était le bonhomme qui l'avait emmener ici, il comprenait, ce n'était pas de sa faute, il avait juste obéït aux ordres. Le chien restait pour autant très dur après les étrangers, les grognements ne cessaient guère, et la confiance était totalement partit. Mais le gardien et lui avait une complicité assez incroyable, ce n'était surement pas comme un poilu et son maître, mais c'était tout de même bizarre, l'ennemi d'à peu près tout les chiens d'ici était devenu l'un des plus proches de Chuck. Car le tout premier, c'est avant tout, la jeune petite fille qu'il garde en sa mémoire pour la vie.