Un coeur saigné , brisé

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Les oreilles plaquées sur son front , son museau recouvert d'un tissu noir l'empéchant d'ouvrir la gueule , tenu en laisse courte... Raï s'approchait peu à peu de l'enfer chaque pas l'emmenaient de plus en plus vers les ténèbres... L'échine légèrement levée , le chien grognait s'avanca dans un couloir . De nombeux chiens grognaient au passage de Raï ne supportant guère ce genre de chose , le chien devenait agressif ne voulant avancer , le gardien ne cessait de tirer sur la laisse en l'engueulant. La queue entre les pattes , Raï fut dans l'obligation d'avancer , une cage entra dans son champs de vision . La on le jetta à l'intèrieur tel un sac à patates. Ou était-il ? le chien chouinait sans cesse à la recherche de son patron. Les odeurs des autres chiens le rendaient de plus en plus agressif . La fourrière , ces odeurs aussi inconues les unes que les autres , Raï tournait en rond dans sa cage.
La ou il avait à peine la place de bouger , aprés un moment il se coucha , les cris des autres chiens résonaient dans ses oreilles blanches .

Ses grands yeux marrons exprimaient la tristesse , le désespoir. Son pelage blanc , trempe par la pluie , sale par la boue qui se trouvait dehors.
Alors qu'il était dans un skate auprés de son patron , mort pendant la nuit , son chef était jeune 25 ans mais emporté par la mort , une crise d'épilepsie le tua. Raï , couché à ses côtés demeurait silencieux au moment ou plusieurs hommes en costumes ouvrirent la porte mettant muselière et laisse au chien , Raï n'eu même pas le temps de se défendre qu'il fut trainé , déchiré de son maitre...Pour se retrouver ici dans un endroit pitoyable... Pitoyable comme ces humains qui l'avaient emmenés ici. Lui fils de la rue.

Raï était donc condamné à dépérir ici ?

La cloche de la porte d'entrée tinta. Ce fut comme le signal de départ : aussitôt, un brouhaha d'aboiements de toutes sortes, de très aïgus à très grave, acceuillirent le nouveau-venu. Le jeune homme regarda les rangées de cage minuscules, et son coeur se serra lorsqu'il vit la tristesse, la détresse et la misère qui brillaient dans les yeux de ces chiens. Il aurait voulu les adopter tous, les sortir de cet enfer et leur offrir une vie digne d'un être vivant. Ces pauvres animaux... Chaque jour les rapprochait plus du jour où on les anasthesierait (houlà o_O), à moins qu'un humain les ramène à leur foyer.... Charlie (oui, car c'était bien son prénom) parla quelques instants à l'homme à la caisse, puis il s'engagea dans la deuxième allée. Les chiens se mirent à aboyer de plus belle, à gratter contre les barreaux, excités comme chaque fois qu'un humain visitait les lieux. Charlie s'arrêta devant chaque cage, carressant chacune des petites bêtes qui s'y trouvaient à l'intérieur et leur donnant un peu d'affection pour éclairer leur vie sombre. Il s'attarda devant quelques-uns qui lui plaisaient bien, mais ce fut un magnifique chien blanc (enfin, c'est la couleur qu'il devait avoir sous toute cette saleté) couché, recroquevillé au fond de sa cage, qui le séduit. Charlie s'approcha de l'animal, passa doucement sa main entre les barreaux et la tendit à la bête, qui semblait effarouchée, perdue, mais surtout, extrêmement malheureuse. Ses yeux... c'était atroce, toute cette détresse, cette tristesse... Charlie fut ému par ce qu'il vit dans son regard, et il appela avec douceur le chien. Son père lui avait appris qu'il fallait avoir l'autorisation du chien pour le toucher. Si le chien lui lèchait la main ou semblait se détendre après l'avoir sentie, c'était qu'il lui accordait sa confiance. Charlie n'avait aucunement peur : il n'éprouvait que beaucoup de compassion et de pitié.

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Alors que Raï demeurait silencieux dans sa acge , le brouhaha se fit entendre dans totu la fourrière. Couché au fond de sa cage , un humain , un homme passa sa main entre les bareaux de la cage.
Raï hésita quelques instants avant d'approcher son museau prés de la main la , il lui lécha les doigts malgrés ses oreilles plaquées sur son front blanc.
Le regard de l'homme mettait en confiance , alors que les autres chiens hurlaient autant qu'ils pouvaient , Raï restait silencieux comme une carpe.
Aprés quelques minutes , il remua la queue mais ne s'approcha pas encore de l'inconnu.

Depuis jeune , le caractère de ce chien était facile , il s'adaptait aux habitats . Avant étant toujours attaché à une laisse dans un champs , sans eau... Un jour Raï réussit à s'enfuir mais ce fit temponer par une voiture un S.D.F le prit en charge son nom: Jean-Alain.
Depuis ce jour Raï aimait la rue , c'était son élément mais le plus incroyable était sa fidélité l'armonie qu'il y vait entre le maitre et le chien,
Malgrés quelques fugues qui l'avaient ammenées plusieurs fois à la fourrière mais heureuselent pour lui le chien avait toujours retrouvé son maitre jusqu'au jour ou la mort les sépara.... Pour qu'il se retrouve ici à la fourrière devant cet homme qui avait l'air si doux et sympathique.

Charlie était un homme patient, et il avait tout son temps. Il attendit, toujours en regardant doucement le chien, pour le mettre en confiance. Le regard était quelque chose de très important dans l'apprivoisement d'un animal. Le chien devait sentir que l'homme ne lui voulait pas de mal, qu'il n'avait pas de mauvaises intentions. Et son seul moyen de le voir, c'était par son regard, par ce qu'il y voyait.

Enfin, le bel animal blanc s'approcha lentement, méfiant. Il sentit la main que Charlie lui tendait et, après un moment, il lècha ses doigts. Cependant, Charlie voyait qu'il n'était pas encore totalement détendu, ses oreilles baissées en témoignaient. Mais ça viendrait avec le temps, si tout se passait bien. Charlie, heureux d'avoir la permission du beau chien, étira la main et posa une main douce et chaude sur l'échine du chien. Son poil était sale, collant et emmêlé, mais le jeune homme devina qu'il devait être très soyeux d'habitude. Il se mit à le carresser sur le dos, tout en le regardant très doucement : pas dans les yeux cependant, pour ne pas l'intimider. Il lui parla d'une voix douce et rassurante :

- Salut bonhomme... Oui, tout doux mon beau... Pauvre bête, tu es toute crasseuse... Ils ne vous lavent pas, ici?

Il continua de lui parler avec douceur, espérant mettre l'animal en confiance. Il jeta un coup d'oeil à l'écriteau près de la cage, mais il n'y avait rien d'écrit. Sûrement que cette belle bête venait tout juste d'arriver.

- Eh bien, on dirait qu'ils n'ont pas pris le temps d'écrire ton nom... C'est pas grave, je leur demanderai plus tard... Moi c'est Charlie, mon vieux. Je suis ton ami.

Il remonta un peu sa main et carressa son cou, avec toujours autant de douceur et de délicatesse.

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Le regard de Charlie mettait Raï en confiance on pouvait voir qu'il avait un bon coeur et avait de l'amour à revendre. Au fond de sa cage tel un misérable le chien blanc prennait avec le temps , avec les secondes confiance en l'homme . Il était toujours difficile d'apprivoiser un chien en fourière car les gardiens ne s'en occupaient guère deplus il l'ai prenait de leurs habitats .. LA RUE.
Raï sentait que ses derniers jours serraient ici dans cet endroit ou l'amour reignait dans l'atmosphère. Des cages tout autour de lui , des chiens ...

Prés de l'homme une autre age était présente à l'écart des autres , un vieu chien à l'air triste ne bougeait plus on aurait put le coire affaibli , trés affaibli mais il ne bougeait pas , attendant depuis des jours une famille . Peut-être Raï deviandrait comme lui ?
Aprés un moment , le chien blanc s'approcha de Charlie se laissant caresser , un chouinement se fit entendre dans le boxe.
La truffe rose et humide du chien passa entre les barreaux pour éssayer de sortir , se se suportant plus ici.
Se demandant ou était son maitre , aprés quelques minutes Raï se mit sur le dos se laissant caresser par l'inconnu qui peu à peu n'était plus l'homme dont Raï avait peur.

Quand la voix de l'homme se fit entendre Raï baissa unpeu les oreilles mais se ton était tellement doux qu'il les releva rapidement , faisant sentir qu'il n'avait plus peur mais , au début cela était normal que la confiane ne reignait pas. Entre un chien et un maitre , la confiance venait avec le temps , avec les jours passés ensemble.
Raï apprenait vite et faisait rapidement confiance en quelqu'un en qui il croyait.
La violence qu'il avait avec les gardiens était normal , il ne lui inspirait guère de bonnes intentions.
Aprés un moment Raï regarda le visage de l'homme et remua la queue.

Charlie ne pouvait s'empêcher d'avoir pitié de ce pauvre animal, qui, il le voyait bien, était un chien de rue, un chien d'action. Il ne pouvait vivre ainsi enfermé dans une cage poussiéreuse et malentretenue. Il ne pourrait jamais y survivre, il finirait malheureux, sans aucune envie de vivre et agressif. Non, ce magnifique chien (dont il n'arrivait toujours pas à identifier la race) ne pouvait finir comme ça. Charlie continua de le carresser, remonta sa main jusqu'au dessus de sa tête et lui gratta doucement le crâne, entre ses deux oreilles. Le jeune homme s'accroupit pour être à la hauteur du chien, et il osa enfin le regarder dans les yeux, voyant qu'il semblait un peu plus détendu. Sa queue battait l'air, il se sentait un peu plus en confiance. Charlie lui sourit avec douceur, avant de finalement détourner le regard. Il garda le silence un instant, avant de poursuivre son monologue. Il reposa de nouveau son regard sur le visage blanc de l'animal et lui dit :

- Tu es une bête de rue, toi. Tu as besoin de bouger, de courir, de sauter, d'être libre... Je peux te sortir d'ici, tu sais. Je pourrais t'adopter, et je ferais de mon mieux pour t'offrir cette vie dont tu as besoin, je pourrais t'entraîner en Agility... Je ne sais pas ce que tu préfères, tu sembles être un chien parfait pour les trois compétances : Agility car tu me sembles intelligent, confiant et fidèle, Flyball car tu sembles aimer la liberté, et j'ai l'impression que tu es un chien rapide, et Frisbee Dog pour les mêmes raisons que le Fly Ball... On verra bien plus tard, hein mon beau? rajouta-t-il en le grattant un peu plus fort entre les oreilles.

Il redescendit sa main et carressa son cou, délicatement. Charlie était heureux de voir que le chien semblait lui accorder sa confiance. Il se sentait bien avec l'animal, il avait l'impression que ce chien ferait le meilleur des compagnons pour lui. Mais les lois de la fourrière exigeaient que le futur-maître apprenne à connaître le chien un peu plus avant de l'adopter...

- C'est ce que je ferai. pensa-t-il tout haut, toujours en flattant le poil du chien.

Il tenta un nouveau contact visuel en le regardant dans les yeux, seulement quelques secondes, cependant. Il avait réussi à établir une confiance fragile entre lui et l'animal, il ne fallait pas la détruire.

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